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    La laque : un art de vivre d'Orient

    La laque, un vernis naturel
    La laque est un vernis imperméable naturel extrait d'un arbre de la famille des Anacardiacées, le RUSE VERNICIFERA dont la meilleure espèce, il y a plusieurs siècles, fleurissait au Japon.

    De cette sève on composait un vernis avec lequel on recouvrait divers objet en bois, porcelaine ou métal, puis on ornait ces objets de dessins d'or, d'argent ou d'une mosaïque de nacre. Au départ, cette matière première fournissait des laques noires ou rouges mais l'ajout de poudre d'argent ou d'or permit par la suite d'obtenir d'autres couleurs.Aujourd'hui la laque est aussi fabriquée artificiellement.

     

    La laque, un art millénaire
    L'art du laquage est très ancien et daterait du 1er millénaire av. JC avec pour lieu de naissance la Chine qui l'aurait importé en Corée et de la au Japon. Dans une vieille chronique japonaise de 180 ans avant notre ère, il est déjà fait mention de meubles en laque dont on se servait à la cour. La Chine, la Corée et le Japon ont excellé au cours des siècles dans cet art difficile et subtil qui est la laque et pour beaucoup de connaisseurs, ce sont les oeuvres les plus anciennes qui seraient les plus belles.

    La qualité du vernis qui constitue la laque dépendait beaucoup de la nature du sol où poussait l'arbre disaient les vieux japonais. Cette espèce de liqueur épaisse qu'était la laque était obtenue par des incisions répétées tous les 4 jours sur l'arbre en question en l'entaillant chaque fois de plus en plus haut jusqu'à atteindre le sommet ; l'arbre était alors abattu, les branches coupées dans le sens de la longueur ; ou on faisait des liasses qu'on trempait dans l'eau où elles macéraient 10 à 20 jours, ensuite on fendait l'écorce et on récupérait le jus, une sorte de liqueur épaisse et visqueuse de couleur gris foncé qui sera ensuite filtrée et préparée pour l'usage que l'on connaît. Au départ, on étendait le vernis surtout sur le bois, par la suite sur d'autres supports. On l'étend en couches de plus en plus minces et on ne donnait pas moins de 11 couches avant de commencer à décorer.

    La décoration était elle même un travail très délicat qui requerrait beaucoup de patience, d'attention et de sens esthétique. Les artistes ont obtenu des effets polychromatiques extraordinaires et crée des oeuvres tout à fait remarquable. Aux 17è et 18è, les oeuvres d'art chinoises et japonaises jouirent en Europe d'un réel engouement...

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